Questionnaire
Collecte d'avis auprès des acteurs rencontrés
- pour en savoir plus sur le dispositif du 'Questionnaire' voir ici -
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- Que pensez-vous de l’idée d’une journée de réflexion autour des pratiques culturelles et artistiques en détention?
- Cela permettrait aux personnes incarcérées de pouvoir s’occuper plutôt que de végéter dans une cellule.
Jacques Lénaerts, assistant de surveillance pénitentiaire - Lantin
- C'est une bonne idée, parce que je pense que les gens ne se rendent pas compte des difficultés que l'on a à organiser des actions
culturelles en prison, surtout en maison d'arrêt. Aude Steensels, conseiller directeur, responsable de la maison d'arrêt - Lantin
- L’idée est excellente à condition qu’elle ne soit pas uniquement théorique mais bien ancrée dans la réalité de terrain. Cette journée devrait
permettre au public d’expérimenter ce qu’est/pourrait être la place de l’art et de la culture en prison. De se questionner sur son
importance et sur les difficultés actuelles. Cette journée pourrait également être l’occasion de diffuser différentes productions réalisées
lors d’ateliers en prison. Sophie Dutilleux, conseillère laïque - Lantin
- Non, ça ne m'intéresserai pas. Anonyme - Ittre
- Personnellement, je pense que toute idée de réflexion autour d’un sujet, quel qu’il soit, pouvant améliorer le quotidien et/ou aider à
certaines prises de conscience, est toujours un plus dans le domaine des prisons. ASPCE - Ittre
- Je pense qu'une journée de réflexions et bénéfique pour les échanges avec le monde extérieur pour enrichir le milieu de la détention.
Younes - Ittre
- Cela peut être intéressant pour peu qu’elle n’ait pas de conséquences sur le déroulement de la journée (au niveau du personnel). ASP - Ittre
- Je pense que la culture et les arts ont une place dans la détention donc il faut pouvoir en débattre afin d’instaurer « un programme »
pouvant donner accès à la propre culture ainsi qu’à celle des autres populations. Quant aux arts, étant donné que les personnes
incarcérées ne peuvent aller jusqu’à l’art, pourquoi ne pas faire venir l’art à eux ? En ce sens, pourquoi ne pas penser à un « cours » sur
l’étude de l’art et peut-être éveiller l’intellect de chacun. Bernard Boudart, assistant pénitentiaire faisant fonction - Ittre
- C'est une bonne idée. Anonyme - Ittre
- Je trouve ça intéressant, c'est un bon moyen d'expression et de communication. Marie Jo - Leuze
- Intéressant! Hal Nesbitt, aumônier protestant et évangélique - Nivelles
- Que pensez-vous de l’idée de venir collecter auprès de vous avis et expériences sur ces questions?
- Assistant de surveillance pénitentiaire est un métier dont on parle peu, pour ma part le fait de ne pas être consulté et ou écouté dans le
cadre des changements radicaux dans mon travail me fruste énormément donc l’idée est prenable!
Jacques Lénaerts, assistant de surveillance pénitentiaire - Lantin
- Dans l’optique d’une journée qui se base sur les pratiques existantes et sur les difficultés rencontrées, demander l’avis des personnes de
terrain semble essentiel. Sophie Dutilleux, conseillère laïque - Lantin
- Une fois n’est pas coutume, l’avis des acteurs de terrain sera pris en compte. ASP - Ittre
- Ça permet de montrer une bonne image et surtout de vous faire voir l'intelligence et réflexions d'un certain nombre de détenus.
Younes - Ittre
- C’est bien sur un bon départ pour tout développement nouveau dans l’établissement. ASPCE - Ittre
- Je préfère un questionnaire écrit. Anonyme - Ittre
- Cette démarche peut apporter une vue plus générale sur la culture (us et coutumes) ainsi que sur la « culture générale » (us et coutumes
des autres ainsi que la connaissance au sens large) et la connaissance des arts. Bernard Boudart, assistant pénitentiaire faisant fonction - Ittre
- C'est une bonne idée. Anonyme - Ittre
- Je suis ouverte a ce genre d'exercices. Marie Jo - Leuze
- Que pensez-vous de l’idée de venir collecter auprès des personnes détenues et directeurs leurs avis et expériences sur ces questions?
- Idem, afin de préparer au mieux votre visite, c’est la meilleur stratégie. ASPCE - Ittre
- Faisant partie intégrante de la vie carcérale, leur avis sont évidemment important. ASP - Ittre
- Personnellement, c’est toujours à ces personnes que l’administration s’adressent donc que voulez-vous ? que cela continue puisque
depuis les prisons sont devenues et ont toujours été des << pourrissoirs >> je note ce mot car il a été formulé par un prof de l’ULG que je
connais….en tout cas rien ne change à part que le personnel se démotive de plus en plus.
Jacques Lénaerts, assistant de surveillance pénitentiaire - Lantin
- L’avis des détenus est bien entendu primordial vu qu’ils sont les bénéficiaires/ consommateurs/ acteurs/… de toute activité artistique ou
culturelle en prison. Pour les membres du personnel : bonne idée, ça permet de se rendre compte de la vision qu’ont les différents acteurs
de terrain face aux pratiques d’ateliers en détention. Sophie Dutilleux, conseillère laïque - Lantin
- C’est une excellente démarche qui peut ouvrir des horizons sur les différentes cultures. Pour ainsi faire des statistiques sur le niveau de
« culture générale » d’un panel d’ « exclus » de la société et ainsi voir la remise à niveau de cette culture et de la connaissance des arts et
artistes. Bernard Boudart, assistant pénitentiaire faisant fonction - Ittre
- Ça ne me plairait pas d'aller chercher ces infos auprès des détenus et directeurs. Anonyme - Ittre
- Je pense que leur avis est primordial, sans la direction et sans les détenus rien ne peut se faire. Marie Jo - Leuze
- Pour les détenus, il doit certainement y avoir des personnes douées dans ces domaines ; chez la direction sans doute aussi.
Hal Nesbitt, aumônier protestant et évangélique - Nivelles
- Avez-vous des pratiques culturelles et/ou artistiques à l’extérieur? Si oui, lesquelles?
- Aucune, sauf peut-être ma passion pour l’horlogerie et les antiquités. Jacques Lénaerts, assistant de surveillance pénitentiaire - Lantin
- Mes parents s'intéressaient beaucoup à ces questions. Je pratiquais le dessin avant. Je m'intéresse aux expos, à la photo, au cinéma, à
l'artisanat, à la beauté. Aude Steensels, conseiller directeur, responsable de la maison d'arrêt - Lantin
- Oui très régulièrement, mais plutôt comme participante/ consommatrice (théâtre, musique, cinéma, littérature,…)
Sophie Dutilleux, conseillère laïque - Lantin
- Oui, le théâtre, l’improvisation et l’expression écrite. Je fais aussi partie du cercle d’histoire de ma région. ASP - Ittre
- Le sport, les cours de langues, rouler en moto. Younes - Ittre
- Je m’occupe beaucoup des bricolages spéciaux pour les études de mes enfants (miniature de maison écologique,…) ainsi que de peinture
sur miniatures. De plus j’étais animateur pour le PATRO. Bernard Boudart, assistant pénitentiaire faisant fonction - Ittre
- Cinéma, théâtre, musées, statues (rues, places, squares, etc.), lecture, cirque. Anonyme - Ittre
- Oui, les Arts martiaux, la peinture, le dessin, le bricolage, la lecture, mais aussi diverses réunion inter groupe de discussions. ASPCE - Ittre
- Oui, la lecture. Anonyme - Ittre
- Non. Marie Jo - Leuze
- Surtout religieuses, par rapport à la culture; pour l’art, à part chanter dans une chorale, malheureusement rien.
Hal Nesbitt, aumônier protestant et évangélique - Nivelles
- Envisagez-vous l’art et la culture comme une pratique collective et/ou individuelle?
- Les deux sont envisageables. Pour favoriser un meilleur accès pour tous plutôt en groupe, mais une pratique individuelle est plus facile à
mettre en place. Mais le groupe est important pour l'échange. La culture et l'art c'est ça aussi.
Aude Steensels, conseiller directeur, responsable de la maison d'arrêt - Lantin
- Des deux manières, suivant qu’il s’agisse de développer ma culture personnelle, ou de promouvoir et de partager avec d’autres personnes
intéressées. ASPCE - Ittre
- Certaines pratiques sont collectives comme le théâtre par exemple. D’autres démarches sont plus personnelles et individuelles. Pour ma
part je pratique l’écriture de façon personnelle, cela ne sort jamais du cadre de mon bureau. ASP - Ittre
- Collective et voir individuelle pour certains types de détenus. Jacques Lénaerts, assistant de surveillance pénitentiaire - Lantin
- A mon sens les deux sont possibles. Mais même si la création est individuelle, sa portée est collective.
Sophie Dutilleux, conseillère laïque - Lantin
- Les deux, on peut élargir sa culture « générale » seul en lisant, regarder des reportages,… mais le plus important, c’est le partage avec
d’autres cultures. En ce qui concerne l’art, rien ne nous empêche de se mettre à plusieurs pour une composition (musicale, peinture,…) et
prendre les idées des personnes qui ont une culture et un sens artistique différent du nôtre.
Bernard Boudart, assistant pénitentiaire faisant fonction - Ittre
- Collective et aussi individuelle. anonyme - Ittre
- L'art individuelle et la culture collective. anonyme - Ittre
- Les deux. Marie Jo - Leuze
- Quel est votre rôle dans l’organisation des pratiques culturelles et/ou artistiques en prison?
- Aucun à ma connaissance, mon rôle étant de donner de l’information quant à des éventuelles activités mais généralement cela se fait par
le biais des éducateurs. Jacques Lénaerts, assistant de surveillance pénitentiaire - Lantin
- En tant que conseillère laïque j’ai la possibilité d’organiser très régulièrement des ateliers qui ont une portée culturelle (ciné-club, atelier
chant, théâtre, philosophie, création radiophonique, concerts, etc). Sophie Dutilleux, conseillère laïque - Lantin
- C'est de donner les moyens de l'organiser: réserver le local, programmer l'horaire, donner l'accord (ou pas) aux inscriptions de détenus.
Certains directeurs ont peut-être un rôle de prospection, mais pas ici à Lantin.
Aude Steensels, conseiller directeur, responsable de la maison d'arrêt - Lantin
- Je n’y tiens plus aucun rôle, il fut un temps où j’y évoluait en tant que formateur, mais depuis, des ennuis de santé ne m’y autorisent plus.
ASPCE - Ittre
- Aucun. Et à mon avis aucun agent n’intervient (en tout cas à Ittre) dans l’organisation de ces pratiques. Cela n’est pas prévu par notre
fonction. C’est l’apanage des formateurs ou personnes extérieures. ASP - Ittre
- AUCUN si ce n’est appeler les personnes privées de liberté pour les envoyer au différents cours (dessin, scrapbooking,…) et/ou au
différents culte (musulman, catholique, protestant,…). Bernard Boudart, assistant pénitentiaire faisant fonction - Ittre
- Je réunis les détenus. Anonyme - Ittre
- Aucun. Marie Jo - Leuze
- Surtout culturelles… Mais je me verrai bien intégrer du temps pour de l’art (ou de la culture) dans mon travail d’aumônier.
Hal Nesbitt, aumônier protestant et évangélique - Nivelles
- Quelles sont vos rapports/expériences en matière d'art et culture en détention? Avez-vous constaté une évolution?
- De mon temps, il y avait encore des activités de 18 à 21 heures en maison d’arrêt, cela permettait non seulement aux détenus de sortir de
cellule et de se sociabiliser mais permettait également aux membres du personnel d’occuper sa pause 14/22 de 18 à 22 heures ce qu’à
l’heure actuelle ne se fait plus et bonjour l’ennui et les journées qui n’en finissent pas quel bordel ces prisons du moins la mienne.
Jacques Lénaerts, assistant de surveillance pénitentiaire Lantin Jacques Lénaerts, assistant de surveillance pénitentiaire - Lantin
- Pas grand chose, je n'ai pas beaucoup d'expérience en ces matières en tant que directrice de la maison d'arrêt. Il y a eu l'organisation des
Fêtes de la musique à la maison de peine, j'ai assisté à quelques pièces de théâtre au quartier femmes et il y a eu quelques actions à
l'annexe psychiatrique. Mais en maison d'arrêt il n'y a presque rien. Cela fait dix ans que je suis là et il y a de plus en plus d'annulations au
niveau des activités proposées aux détenus, c'est de plus en plus difficile de les organiser.
Aude Steensels, conseiller directeur, responsable de la maison d'arrêt - Lantin
- Étant en fonction depuis +/-10ans, j’ai acquis une certaine confiance de la direction et du personnel ce qui me facilité grandement la mise
en place d’activité. Néanmoins, avec les restrictions de personnel récentes et les changements horaires, les plages horaires disponibles
pour les activités ont fortement diminuées. Par ailleurs, le personnel en nombre plus restreint y est plus réfractaire. J’ai même parfois le
sentiment que certains membres du personnel suppriment(ou boycottent) volontairement certaines activités pour montrer qu’ils ne
peuvent pas accomplir le même travail en étant moins nombreux. Ils utilisent donc ces suppressions pour faire savoir à leur hiérarchie leur
mécontentement. De manière générale, le climat de travail dans la prison se détériore, toute nouvelle activité reçoit donc un accueil
glacial de la part des agents et des syndicats. Sophie Dutilleux, conseillère laïque - Lantin
- J’exerce dans les prison depuis 23 ans, et l’évolution y est quasi régulière tous les 5 ans, suivant les adaptation législatives et autres.
ASPCE - Ittre
- Un ensemble de connaissances acquises. Et aussi un ensemble de savoir-faires. Younes - Ittre
- Cela fait 10ans que je travaille dans le monde des prisons et toujours à Ittre. ASP - Ittre
- Je n’ai pas beaucoup de rapport avec l’art si ce n’est en ce qui concerne l’architecture des bâtiments. Au point de vue décoration, ceux-ci
sont plus tôt neutre et n’apportent pas spécialement un intérêt attractif pour les yeux (ou les oreilles). Tandis qu’au point de vue culturel, je
suis confronté chaque jour à un choc de cultures aussi bien la mienne (belge, catholique avec un passé) et les personnes qui m’entourent
(aussi bien belges avec un passé différent et les personnes d’origine étrangère avec leur religion et leurs coutumes respectives).
Bernard Boudart, assistant pénitentiaire faisant fonction - Ittre
- Théâtre, dessin, écriture, concerts, poterie. Anonyme - Ittre
- Les différentes cultures des détenus et les différents cours, formations et activités. Anonyme - Ittre
- En prison, aucune (depuis 3 ans). Marie Jo - Leuze
- Comment les détenus ont accès à l’information liée aux propositions d’activités culturelles et/ou artistiques dans votre établissement?
- Par affichage sur les sections voir par le biais de flyers donnés aux personnes détenues.
Jacques Lénaerts, assistant de surveillance pénitentiaire - Lantin
- Affiches et/ou bouche à oreille. Sophie Dutilleux, conseillère laïque - Lantin
- Cela dépend d'une prison à l'autre. À Ittre, c'est par le bouche-à-oreille ou des infos sur un tableau en section. Anonyme - Ittre
- Il m’est impossible de répondre avec précision concernant l’EP de Ittre, n’ayant pas de fonction au sein même des sections détenus, mais
normalement des notes de services affichées devraient circuler régulièrement en ce sens. ASPCE - Ittre
- Pour s'y inscrire c'est simple, on fait une demande. Quelqu'un de logique peut s'informer par lui-même, demander. Younes - Ittre
- Une liste des différents ateliers, activités ou formations qui leur sont accessibles est disponible sur chaque section. ASP - Ittre
- Via des billets d’inscription auprès de la direction avec le cours et/ou l’activité désirés avec le choix qui est disponible suivant le nombre de
places ouvertes et suivant la motivation. Bernard Boudart, assistant pénitentiaire faisant fonction - Ittre
- L'info est donnée sur section et l'accès se fait par une inscription du détenu. Anonyme - Ittre
- Via des affiches temporaires sur les ailes. Marie Jo - Leuze
- A ma connaissance, tout se fait par des affiches postées dans les sections ; parfois l’aumônerie catholique organise des sessions de
peinture ou de sculpture sans doute via son propre réseau de contacts. Dans le temps j’ai aussi connu un bulletin de nouvelles publié par
des détenus eux-mêmes. Hal Nesbitt, aumônier protestant et évangélique - Nivelles
- Quelles instances ou quelles personnes proposent ce type de pratiques en détention? Qui sont les “facilitateurs”?
- Le coordinateur local, les conseillers moraux et l'Aide Sociale aux Justiciables.
Aude Steensels, conseiller directeur, responsable de la maison d'arrêt - Lantin
- Hormis les conseillers moraux (et les aumôniers), personne ne peut proposer d’activités collectives en maison d’arrêt à Lantin. Pour la
maison de peine et le quartier femmes, outre les CM, ce sont principalement des organismes extérieurs qui proposent quelques activités
(cours de guitare, ateliers d’écriture, rencontre avec des auteurs…). Ces activités sont coordonnées par un coordinateur socioculturelle du
service d’aide au justiciable sous la houlette d’un directeur. Pour l’annexe psychiatrique, seule l’équipe soin propose des activités.
Sophie Dutilleux, conseillère laïque - Lantin
- Le service de la bibliothèque, les éducateurs voir des ASBL(s) externes. Jacques Lénaerts, assistant de surveillance pénitentiaire - Lantin
- Moi-même et personne d'autre à part ce que je lis (dictionnaire, comprendre les théories économiques...). Younes - Ittre
- La direction, les intervenants externes, les membres du sps et autres conseillers réguliers. ASPCE - Ittre
- Il y a la prof pour le cours de théâtre, une troupe de théâtre qui vient faire une pièce, des groupes qui viennent jouer quelques chanson en
musique, des animateurs extérieurs pour les ateliers d'écriture, de dessin et poterie. Anonyme - Ittre
- Certaines asbl ou associations prennent contact d’elles mêmes avec la prison, d’autres ateliers sont parfois demandés par les détenus.
ASP - Ittre
- Certains cours sont proposés par le ministère de l’éducation, d’autres sont proposés par des ASBL.
Bernard Boudart, assistant pénitentiaire faisant fonction - Ittre
- Les profs. Anonyme - Ittre
- Les services extérieurs, les SAD, les différents cultes. Marie Jo - Leuze
- Quel sens ont pour vous les pratiques culturelles et artistiques en prison? (utiles/inutiles/importantes/nécessaires/accessoires et pourquoi)
- Important. Jacques Lénaerts, assistant de surveillance pénitentiaire - Lantin
- Je ne dirais pas qu'elles sont dérisoires, mais je ne leur accorde pas une grande importance. Elles ne sont pas primordiales comme peuvent
l'être la formation ou le volet social (logement, travail, etc.). Beaucoup n'y ont pas accès à l'extérieur. Elles servent à passer le temps, mais
elles ne sont pas primordiales pour la réinsertion. Aude Steensels, conseiller directeur, responsable de la maison d'arrêt - Lantin
- Les pratiques culturelles/ artistiques me semble indispensables dans la prison comme dans toutes les parties de la société. Néanmoins, en
prison ces pratiques sont d’autant plus indispensable qu’elles permettent tout ce qui y est souvent impossible : évasion, expression, pont
vers l’extérieur… C’est un moyen de résistance face à une institution totale qui prend très peu en compte les besoins de l’Humain.
Sophie Dutilleux, conseillère laïque - Lantin
- Nécessaire, tout autant qu’a l’extérieur, une personnes sans objectifs, but ou ambition, reste oisive et n’apporte aucun sens à son
existence. ASPCE - Ittre
- Accessoires. Younes - Ittre
- Elles peuvent être utiles car elles servent parfois pour canaliser certains détenus. Elles sont une forme « d’évasion » qui le temps de
l’atelier, leur permettent de « sortir » du cadre carcéral. Malheureusement bcp s’inscrivent dans l’unique but de passer du temps en dehors
de la cellule, de retrouver un camarade venant d’une autre section, etc… et ne sont donc pas réellement impliqués dans la pratique.
ASP - Ittre
- Utiles. Anonyme - Ittre
- Leurs pratiques sont importantes aussi bien pour libérer l’esprit et le faire évoluer en ce qui concerne les art mais pour la culture, il est
important qu’une partie de la population carcérale se rende compte de l’évolution de leur culture dans les différents pays d’origine mais
aussi de la société en général. Bernard Boudart, assistant pénitentiaire faisant fonction - Ittre
- Accessoires. Anonyme - Ittre
- Je pense que c'est nécessaire et pas assez pratiqué. S'exprimer et participer a des activités constructives et créatrices en groupe apaise.
Marie Jo - Leuze
- Pour moi, la culture est une source d’enrichissement personnel qui contribuent certainement à la socialisation des détenus, et donc à la
réussite de leur réinsertion éventuelle. Hal Nesbitt, aumônier protestant et évangélique - Nivelles
- De manière générale, quelles sont à vos yeux les contraintes ou difficultés majeures liées à l’ouverture du monde pénitentiaire à ces pratiques?
- Il y a une résistance aux changements, une impression que si l'on donne quelque chose aux détenus, on enlève forcément quelque chose
aux agents. Les gens à l'extérieur aussi sont très réfractaires à tout changement en prison. Il y a une résistance au changement en général
et une résistance à tout changement en faveur des détenus. Aude Steensels, conseiller directeur, responsable de la maison d'arrêt - Lantin
- Je pense qu’intrinsèquement, la prison en Belgique est pensée quasi uniquement d’un point de vue sécuritaire. A de rare exception près, la
mentalité institutionnelle n’est pas axée sur les besoins de l’individu pour se préparer un avenir meilleurs mais uniquement sur une
contrainte d’éloignement du délinquant par rapport à la société. Tant que l’administration pénitentiaire sera prioritairement préoccupée
par une gestion de stock et de flux de délinquants sans visions humanistes à long terme, les pratiques culturelles et artistiques n’y seront
que tolérées (quand tout va bien). Sophie Dutilleux, conseillère laïque - Lantin
- La sécurité est le principal soucis, plus nous ouvrirons de possibilités de ce genre, plus les risques d’entrées objets ou personnes ‘’illégales’’
seront élevées. ASPCE - Ittre
- L'insécurité. Anonyme - Ittre
- Les contraintes liées à l’organisation de ces activités avec un cadre de personnel de plus en plus réduit. Difficile de fournir des activités (et
donc une surveillance supplémentaire) quand on a de moins en moins d’agents. Et je reviens sur ce que j’ai dit plus haut : réussir à faire le
tri entre les détenus réellement impliqués et les autres. ASP - Ittre
- Une activité après l'autre, pas de problème. Mais une activité en même temps que les autres, à cheval, il y a problème. Anonyme - Ittre
- Il y a de moins en moins de difficultés à l’ouverture de ces pratiques car l’évolution du milieu carcéral a fait que les personnes incarcérées
ont de plus en plus de liens avec l’extérieur. Je m’explique : avant un détenu n’avait quasi pas de visites de personnes de l’extérieur donc
moins de façons de voir l’évolution du monde (ex : passage à l’euro!!!) mais aussi par les médias (TV, radio, journaux,…) et comme
maintenant on cherche de plus en plus de moyens de les faire sortir de cellule (suivre des cours et/ou activités, travail en atelier régie…).
Bernard Boudart, assistant pénitentiaire faisant fonction - Ittre
- Il n'y en a pas. Younes - Ittre
- Les préjugés et les stéréotypes, le racisme. Marie Jo - Leuze
- Quelles sont les contraintes ou difficultés concrètes que vous avez rencontré au cours de votre expérience des pratiques culturelles et/ou artistiques en prison?
- La réduction du personnel prônée par le gouvernement, le nombre déjà important de mouvements extérieurs aux sections!
L’infrastructure des bâtiments par exemple en maison d’arrêt, l’absence de salles de cours sur les sections comme en maison de peine.
Jacques Lénaerts, assistant de surveillance pénitentiaire - Lantin
- Les contraintes sont surtout logistiques. Il y a les problèmes liés à l'infrastructure et le manque de locaux. Il y a ensuite le problème de
l'absentéisme et du manque de personnel. En maison de peine ils sont plus attachés à l'importance des actions culturelles, mais en
maison d'arrêt non. Les pratiques culturelles et artistiques en prison sont secondaires et accessoires pour beaucoup d'agents
pénitentiaires et quand il manque du personnel elles font partie des premières activités à être annulées.
Aude Steensels, conseiller directeur, responsable de la maison d'arrêt - Lantin
- Manque de locaux. Manque de plage horaire. Manque de personnel (annulation d'ateliers en dernière minute). Contraintes liées à la
sécurité (organisation des mouvements, surveillance des ateliers,…). Bâtons dans les roues de la part de certains membres du personnel
(appel tardif des participants, marquer en « refus » des participants sans leur poser la question, renvoyer certains en cellule pour des
motifs non justifiés - port de bijoux, souliers, etc.-, monter en épingle certains incidents futiles pour décrédibiliser l’atelier, accentuer le
contrôle d’entrée d’animateurs,…). Rester calme et diplomate face à certaines mauvaises volontés. Bien que généralement la direction
soit soutenante par rapport à ce type d’activité, la loyauté/diplomatie/dépendance (?) envers leur personnel ne leur laisse pas toujours la
marge de manœuvre pour garantir le bon déroulement des activités. Manque de cohérence et de coordination entre les différents
opérateurs. Activités one shot, chevauchement de projets similaires sans synergie, incompréhension du milieu et de ses contraintes par
certains opérateurs, manque de prise en compte de la réelle demande des détenus, activités « imposées » de l’extérieur. Manque de
budget. Gestion « administrative » parfois fastidieuse (délais pour autorisation, liste de participants à rendre dans certains délais, manque
de souplesse…). Sentiment que l’atelier est toujours la dernière de priorité pour l’institution quelle que soit l’investissement des
animateurs et participants. Sophie Dutilleux, conseillère laïque - Lantin
- Le manque de compréhension de la part du personnel, vis-à-vis d’un apport supplémentaire au bien être des détenus. ASPCE - Ittre
- Quelques détenus qui viennent uniquement pour être dehors de leur cellule et qui n'en ont rien à faire de l'activité. Anonyme - Ittre
- Les plus grosses difficultés venant des détenus est sans conteste le manque de respect des différents matériels mis à leur disposition. Et
aussi l’oisiveté dont certains font preuve. Certains n’ont jamais été mis en disposition pour « voir » l’art et n’ont pas envie d’apprendre la
culture des autres. Dans le même sens, certains de mes collègues se moquent complétement de ce que l’art et/ou la culture pourraient
apporter pour la réinsertion donc ne s’y arrêtent pas. Bernard Boudart, assistant pénitentiaire faisant fonction - Ittre
- Rien. Younes - Ittre
- L'insécurité. Anonyme - Ittre
- Idem point précédent. ASP - Ittre
- Le racisme, la discrimination négative, le défaitisme. Marie Jo - Leuze
- Depuis la rationalisation des horaires, les mouvements de détenus seront de plus en plus difficiles à organiser.
Hal Nesbitt, aumônier protestant et évangélique - Nivelles
- Quelles sont vos envies/attentes/projections en matière de culture et art en détention?
- Et pourquoi pas un colloque à l'extérieur où puissent assister les détenus! On pourrait transférer 5 détenus de chaque prison vers le
colloque, on organise bien des tournois de foot où l'on transfère 10 détenus de St Hubert et 10 détenus de Marneffe pour venir jouer au
foot à Lantin... Jean-Claude Lanotte, assistant pénitentiaire en chef en maison de peine - Lantin
- Une salle d'activités polyvalente destinée avant tout à la formation mais ouverte à la culture.
Aude Steensels, conseiller directeur, responsable de la maison d'arrêt - Lantin
- Dans l’idéal, les détenus devraient être leur propre opérateur culturel ; Il faudrait créer des comités de détenus qui organiseraient une
programmation culturelle et artistique cohérente, diversifiée et en accord avec leur besoin/envie. Leur redonner du pouvoir sur leur
pratique. Sophie Dutilleux, conseillère laïque - Lantin
- Actuellement, je suis tellement démotivé par mon métier que je n’ai plus envie de rien sauf d’être pré-pensionné!
Jacques Lénaerts, assistant de surveillance pénitentiaire - Lantin
- J’aimerai que les différents acteurs du monde carcéral puissent avoir une ouverture d’esprit sur la culture mais seulement la sienne mais
aussi celle des autres et en voir l’évolution. Quant à l’art, c’est une manière de s’ouvrir en partageant nos différentes interprétations de
l’art. Bernard Boudart, assistant pénitentiaire faisant fonction - Ittre
- Une activité d'une heure par semaine avec un sujet différent par mois (lire un livre et en parler, voir une pièce de théâtre et en parler, etc.)
Anonyme - Ittre
- N’ayant aucune place, de par ma fonction, en la matière dans le milieu carcéral, je n’ai aucune attente. Même si la porte était ouverte,
j’estime que ce n’est pas ma place. C'est la fonction et/ou la passion d’autres personnes plus compétentes. ASP - Ittre
- Je n’en éprouve pas le besoin ou le désir. ASPCE - Ittre
- Aucune. Anonyme - Ittre
- L'art de savoir ce que d'autres personnes ne savent pas, créer un groupe avec des bases de projet. Younes - Ittre
- Je n'ai y jamais réfléchit car ce n'est pas a ma portée. Marie Jo - Leuze
- Je les vois positivement, mais je n’ai pas d’attentes personnellement. Hal Nesbitt, aumônier protestant et évangélique - Nivelles
- Si vous étiez une personne détenue, quelle serait votre demande concernant la culture et l’art en détention?
- Personnellement, je serai preneur d'un travail seul en cellule ou en plein air! Jacques Lénaerts, assistant de surveillance pénitentiaire - Lantin
- Avoir le choix! Sophie Dutilleux, conseillère laïque - Lantin
- De la diversité, du choix, tout ce qui est occupationnel, qui me permettrait de m'occuper.
Aude Steensels, conseiller directeur, responsable de la maison d'arrêt - Lantin
- Je serais demandeur selon mes goûts actuels très certainement, car j’aurais le besoin de meubler mon quotidien, ce qui est
compréhensible dans leur cas. ASPCE - Ittre
- L’accès à un atelier de théâtre ainsi que a des groupes de discussion. Cela existe déjà. ASP - Ittre
- Comme ça a été déjà fait par certains détenus dans certaines prison, pouvoir apporter un peu plus de gaîté sur les murs austères en
peignant pourquoi pas quelques fresques sur les murs. Bernard Boudart, assistant pénitentiaire faisant fonction - Ittre
- Je demanderais un max de cours, formations et activités pour pouvoir m'occuper et sortir de ma cellule. anonyme - Ittre
- Plus d'accès a l'art divertissant et à la possibilité d'en pratiquer, le théâtre. Marie Jo - Leuze
- Je serais certainement preneur à beaucoup de niveaux. Hal Nesbitt, aumônier protestant et évangélique - Nivelles
- Si vous étiez agent pénitentiaire, quelle serait votre avis/vision de la culture et l’art en détention?
- Dans une optique purement sécuritaire : les détenus qui pratiquent une activité artistique et/ou culturelle (qu’elle soit individuelle ou
collective) y trouvent généralement une échappatoire à toute une série de frustrations et sont donc a priori moins agressifs, c’est donc
tout bénéfice pour la sécurité du personnel ;-) Sophie Dutilleux, conseillère laïque - Lantin
- J'y penserai à la légère car ce n'est pas un métier facile. Younes - Ittre
- C'est du travail en plus, mais pourquoi pas. Un détenu est privé de sa liberté, mais pas de vivre. Alors à chacun de pouvoir en profiter pour
évoluer dans cette activité (atelier). Anonyme - Ittre
- Si vous étiez directeur d’établissement, est-ce que la culture et l’art en détention seraient une priorité? Si oui, que mettriez-vous en place?
- Cela dépend de quel directeur vous parlez? Chef d'établissement, directeur régime?
Chef d'établissement=> oui, je prévois cela dans les objectifs de développement de mon équipe de direction...
Directeur régime => réalisation de réunions d'équipe avec les acteurs de terrain, personnel éducateur, asbl, détenus-relais...
Jacques Lénaerts, assistant de surveillance pénitentiaire - Lantin
- Ma priorité en tant que directeur serait la sécurité. Avec les nouvelles réformes celle-ci est mise à mal. Il est dès lors difficile de
promouvoir plus encore des activités de tout type, le personnel étant manquant comme dit plus haut. ASP - Ittre
- Non et cela doit rester au même titre que d'autres ateliers (activités) qui ont aussi leur utilité. Anonyme - Ittre
- Bien sûr après la sécurité, l’occupation tant manuelle qu’intellectuelle est une manière de faire de la détention une moins lourde tâche à
supporter. Création de groupes de paroles, augmentation des cours dispensés en variété et permettre d’obtenir une qualification pour la
réinsertion. Des cours artistiques pourraient aussi être dispensés comme la peinture, le dessin, la musique,…
Bernard Boudart, assistant pénitentiaire faisant fonction - Ittre
- Oui. Des projets futurs métiers, former les détenus serait la priorité pour être surs que ces derniers sortent avec un bagage en main et
essayer de leur faire comprendre que "l'on à rien sans rien". Tout le monde démarre avec rien, mais en ayant le courage et l'envie on peut
aboutir à tout ce qu'on veut. Younes - Ittre
- Non, ce ne serait pas prioritaire, mais je ferais en sorte de mettre malgré tout en place un minimum d’action en ce sens. ASPCE - Ittre
- Non. Anonyme - Ittre
- Un atelier d'expression libre ou de théâtre dirigé. Marie Jo - Leuze
- Dans la mesure des possibilités du moment (budget, contraintes d’organisation etc), oui. La bibliothèque serait une priorité absolue, suivi
par tout ce qu’on pourrait me proposer. Hal Nesbitt, aumônier protestant et évangélique - Nivelles
- Si vous étiez politicien/ministre de la culture/ministre de la justice, est-ce que la culture et l’art en détention seraient une priorité? Si oui, que mettriez-vous en place?
- Ministre de la culture je n’en ferai pas une priorité mais elle ferait partie de mes objectifs oui!
Pour ce qui est du Ministre de la Justice, je m’occupe de mon personnel, du bien être en prison, de l’état des prisons en général, et ma
première priorité serait de reconnaitre le métier d’assistant pénitentiaire comme un métier à risque tout autant que les forces de police.
C'est un vrai métier difficile et peu reconnu de nos politiques. Jacques Lénaerts, assistant de surveillance pénitentiaire - Lantin
- Oui! Travailler sur une évolution des mentalités à tous les niveaux (grand public, personnels des prisons, opérateurs culturels, etc.)
Ouverture de la prison vers l’extérieur. Mise en place de locaux et de matériel adaptés. Création des comités de détenus genre « centre
culturel interne » avec mise à disposition de moyens équivalents. Tendre vers une équivalence d’offre culturelle entre intérieur et
extérieur. Sophie Dutilleux, conseillère laïque - Lantin
- En tant que ministre de la justice j'aurais d'autres priorités comme l'absentéisme et la logistique. Mais dans un monde idéal ça devrait être
pris en compte, ça devrait être pensé dès la construction de la prison. Je pense d'ailleurs que c'est le cas dans les nouvelles prisons comme
Marche ou Leuze. Aude Steensels, conseiller directeur, responsable de la maison d'arrêt - Lantin
- Je n’en ferais pas une priorité, car je pense que l’éducation culturelle et artistique doit se faire plus tôt. Les écoles ne sont déjà pas assez
fournies dans ces domaines. Bernard Boudart, assistant pénitentiaire faisant fonction - Ittre
- Ministre de la justice surement pas, mais de la culture, j’y aurai peut-être un projet, encore une fois, c’est selon les priorités de chacun et
surtout de leurs fonctions. ASPCE - Ittre
- Oulala, énormément de choses à dire, en tous cas si j'étais ministre je serais prêt à mourir pour étendre la paix dans le monde.
Younes - Ittre
- Non, il y a d’autres priorités à régler au sein des prisons. ASP - Ittre
- Non, cela doit rester au même titre que les autres activités et ne pas dépasser le budget de la moyenne des autres. Anonyme - Ittre
- Non. Anonyme - Ittre
- Une priorité non, mais pourquoi pas revoir la politique pénitentiaire et croire en la réhabilitation. Marie Jo - Leuze
- Dans la mesure des possibilités; je crois qu’actuellement il faudrait mettre l’accent sur des activités qui favorisent le vivre ensemble.
Hal Nesbitt, aumônier protestant et évangélique - Nivelles
- Si vous étiez artiste et opérateur culturel, auriez-vous un intérêt pour la culture et l’art en détention?
- Il faudrait me le proposer mais je serais réticent de passer les portes d’une prison, le bruit, les claquages de portes intempestifs, la violence
omni-présente c’est fatiguant après 27 ans derrière les murs 8 heures par jour... Jacques Lénaerts, assistant de surveillance pénitentiaire - Lantin
- Oui, c'est un rôle un peu humanitaire qui change de la pratique habituelle. Aude Steensels, conseiller directeur, responsable de la maison d'arrêt - Lantin
- J’avoue que ce n’est pas les prisons qui me viendraient en premier à l’esprit. ASP - Ittre
- Pourquoi pas, ce sont des personnes comme les autres, elles ne sont privées que de liberté et ont également le droit d’avoir accès au
talent. Bernard Boudart, assistant pénitentiaire faisant fonction - Ittre
- Plus rien à dire. Younes - Ittre
- S'il y avait de la demande en ce sens, peut-être que oui. ASPCE - Ittre
- Pourquoi pas si proposition. Anonyme - Ittre
- Non. Anonyme - Ittre
- Oui. Marie Jo - Leuze
- Je l’espère bien, en tout cas. Mais c’est un monde à part et donc il faut une approche ad hoc pour en maximiser l’efficacité.
Hal Nesbitt, aumônier protestant et évangélique - Nivelles
- Connaissez-vous des formations sur ces sujets qui pourraient vous être utiles? Seriez-vous preneur de formations dans ce sens?
- Plus à l'actuel, non merci. Jacques Lénaerts, assistant de surveillance pénitentiaire - Lantin
- Je serais plus tenté par un échange interculturel que par une « formation » mais pourquoi pas!
Bernard Boudart, assistant pénitentiaire faisant fonction - Ittre
- Ça dépend quoi comme formation. anonyme - Ittre
- Non je n’en connais pas et comme dit plus haut ce n’est pas mon rôle et non repris par ma fonction. ASP - Ittre
- Oui. Younes - Ittre
- Je n’en ai rencontré que très peu, souvent des ateliers théâtre occasionnels. ASPCE - Ittre
- Oui. Anonyme - Ittre
- Non, je n'en connait pas mais je serais intéressée. Marie Jo - Leuze
- Non, je n’en connais pas; honnêtement, je ne pense pas que j’en aurais le temps. Hal Nesbitt, aumônier protestant et évangélique - Nivelles
- Si nous devions mettre en avant un point particulier de ces matières lors des Journées Interactives, lequel serait-il à votre avis?
- Se mettre d'accord tous ensemble sur ce que l'on souhaite réaliser plus tard. Younes - Ittre
- La communication et la remise en question. ASPCE - Ittre
- Les comités d’autogestion culturelle ;-) Sophie Dutilleux, conseillère laïque - Lantin
- Adaptation et sécurisation des lieux d’activités, plein air (préaux) , classification des participants?
Jacques Lénaerts, assistant de surveillance pénitentiaire - Lantin
- L'art et la culture ne sont pas une priorité en priorité en prison, la priorité c'est la sécurité. Mais il peut y avoir des formations, des cours...
Anonyme - Ittre
- Pour ma part, je pense que déjà mettre en pratique une « remise » à niveau de la connaissance de l’évolution des coutumes, mœurs,
pratiques religieuses… permettrai d’ouvrir un peu plus l’esprit à la tolérance de l’autre.
Bernard Boudart, assistant pénitentiaire faisant fonction - Ittre
- Pas d’avis sur le sujet. ASP - Ittre
- Je ne sais pas, je n'en ai jamais discuté avec les intéressés. Marie Jo - Leuze
- Je ne sais pas exactement ce que sont les Journées Interactives, mais je crois que toute activité culturelle en prison est une bonne chose
et qu’il faudrait proposer en priorité des activités qui favorisent le vivre-ensemble. Hal Nesbitt, aumônier protestant et évangélique - Nivelles